Depuis le 11 mai, les centres de formation continue ont pu rouvrir leurs portes à leurs étudiants afin qu’ils puissent retourner sur les bancs de leur école. Mais le coronavirus n’aura pas su arrêter la formation professionnelle. Au contraire, à la suggestion du gouvernement, de nombreux salariés ont profité de cette période pour acquérir de nouvelles connaissances.
La formation professionnelle : un enjeu économique de taille
C’est la ministre du travail qui a annoncé la réouverture des centres de formation en indiquant qu’il était essentiel qu’ils reprennent leur activité, tout en insistant sur le maintien des mesures barrières sanitaires. Le développement des compétences est un des enjeux économiques les plus importants aujourd’hui, autant pour les entreprises que pour les salariés. Les premiers nécessitent une main d’œuvre qualifiée alors que les seconds doivent se maintenir au sommet, afin de créer de nouvelles opportunités de carrière.
L’école Française est un des établissements qui permet aux adultes de poursuivre leur formation professionnelle, à leur rythme et sans frais, grâce aux différentes aides de l’Etat. Depuis 10 ans, elle offre des cours aux salariés, aux indépendants et aux personnes en recherche d’emploi pour qu’ils puissent augmenter leur connaissance ou obtenir une certification. Afin de s’adapter aux besoins de chacun, les étudiants peuvent assister aux cours de jour, du soir ou par Internet.
Aide à la formation professionnelle pendant la crise sanitaire COVID-19
Durant la période de confinement, le gouvernement a voulu favoriser la formation des millions de salariés au chômage partiel. Pour ce faire, il a créé un dispositif permettant aux entreprises de recevoir un financement complet (à 100 %) pour des formations octroyées à leurs employés en activité partielle.
Le FNE-formation est l’outil qu’ont choisi les dirigeants du pays afin de parvenir à leurs fins. Depuis 2008, cette aide gouvernementale permet d’aider les salariés les moins protégés en entreprise de conserver leur emploi. Comme ce dispositif ne s’adressait pas aux salariés en chômage partiel, la ministre du travail a modifié le texte afin que toute personne puisse désormais y avoir accès, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Le ministère du travail a rendu disponible une demande simplifiée afin d’accélérer le processus. Toutes demandes sous la barre des 1500 euros furent traitées sans délai alors que les autres ont fait l’objet d’une étude plus approfondie. La ministre a indiqué que même si le déconfinement est commencé, il est toujours possible de faire partie d’un programme de formation à distance. Elle rappelle aussi que plus de 135 000 cours de formation sont présentement accessibles grâce au CPF (compte personnel de formation).
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