Né en Bretagne en 1935, Gabriel Langouët perd son père dès l’âge de deux ans. Il s’installe avec sa mère en région parisienne en 1945, à l’âge de 10 ans. Après une scolarité primaire exemplaire, il entre dans un collège de la proche périphérie de Paris. Il y poursuit sa brillante scolarité, et prépare en parallèle, grâce à l’aide d’un professeur, le concours d’entrée à l’École Normale d’Instituteurs. Gabriel Langouët est reçu pour entrer à l’École Normale de Paris alors qu’il n’a que 15 ans. Peu de ses camarades sont aussi jeunes. Il se rend toutefois vite compte que s’il a les compétences intellectuelles et scolaires requises, il ne bénéficie pas de la culture générale qu’arborent les autres élèves, dont les parents sont cadres ou enseignants. Il ne baisse cependant pas les bras et se cultive autant qu’il le peut. Il obtient son baccalauréat sans peine, puis continue sa formation professionnelle. Il est nommé instituteur en 1954, à l’âge de 19 ans. Cela dit, il sent déjà en lui de plus vastes ambitions. Bientôt s’annoncent cependant le service militaire et la guerre d’Algérie, mettant en stand-bye momentané sa soif d’évolution.
Après 2 années de service militaire et un an de guerre d’Algérie, Gabriel Langouët retrouve son poste d’instituteur. Il est ensuite professeur de collège de 1962 à 1972, période durant laquelle il est militant syndical. Il devient directeur adjoint de collège en 1972, alors qu’il a repris depuis deux ans déjà des études universitaires pour préparer une thèse en sociologie de l’Éducation. Il occupe cette fonction jusqu’en 1977 dans deux collèges de la région parisienne et tient dans le même temps des cours de méthodologie et de statistiques à l’Université Paris-Descartes. Il est nommé assistant à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1978 et soutient sa thèse. Il s’inscrit ensuite à la préparation d’un doctorat d’État. Il intègre en 1982 une équipe de recherche du CNRS de sociologie de l’éducation. Il est nommé en 1983 Maître-assistant en Sciences de l’Éducation à Paris-Descartes et soutient sa thèse de doctorat. Il y est alors nommé professeur des universités et y restera en activité pendant vingt années. Il occupera, au fil des années, divers postes à responsabilités : la direction de l’Unité de Formation et de Recherche de Sciences de l’Éducation, la direction du Diplôme d’Études Approfondies et de la formation doctorale, membre du Conseil National des Universités, Président du Conseil National des Universités section Sciences de l’Éducation. Il est ensuite nommé vice-président de l’Université en 1993 et directeur fondateur de l’école doctorale « Éducation, langage, sociétés » en 1994.
Gabriel Langouët cesse toute activité à l’Université Paris-Descartes en 2003. Il continue ses activités de recherche, accompagne les étudiants qui lui en font la demande, et est membre de jurys de thèses. Il est régulièrement invité à prendre la parole dans des colloques en France et à l’étranger. Le dernier en date a eu lieu au Liban en 2019, et le prochain se tiendra à Cuba en 2021, si la situation sanitaire en lien avec la Covid-19 le permet.
Depuis 2010, Gabriel Langouët continue ses travaux de recherche en orientant son projecteur sur les inégalités de tout ordre, de celles entre les États, à celle à l’intérieur même desdits États. Ces injustices sont pour lui une entrave au développement humain et menace notre planète.
Dans son dernier essai, à paraître le 9 décembre, intitulé Non aux inégalités obscènes !
Oui à de plus justes partages ! , et sous-titré Le long confinement… Et demain ? Gabriel Langouët poursuit sa réflexion sur les inégalités entre les hommes et montre comment la pandémie de Coronavirus que nous connaissons atteint plus que toutes autres les populations les plus faibles et les plus appauvries. L’auteur fait des propositions concrètes et espère une révolution qui conduirait a des conditions de vie humaine égales pour tous.
Isbn : 9782492375026 Prix : 8,80€ www.gabriel-langouet.com
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